le nouveau showroom Birkenstock 1774

Un showroom Birkenstock rue saint honoré, l’une des rues les plus prestigieuses de Paris, mais comment est-ce possible ?…

Difficile de passer à côté de ce raz de marée (30 millions de modèles vendus par an) : ou comment le symbole de l’anti-fashion, porté par les contestataires dans les années 60 et 70 (et beaucoup raillé pour leur manque de style à l’époque), a finalement été adopté par le gotha : des mannequins et actrices dans leur vie de tous les jours (Heidi Klum en tête), jusqu’à la sacro-sainte cérémonie des oscars , où on a plutôt l’habitude des talons vertigineux : Frances McDormand portait un modèle jaune, collaboration avec Valentino lorsqu’elle a remporté le prix de la meilleure actrice cette année.

Et puisqu’on parle de collaboration, c’est justement l’objet de ce nouveau showroom parisien : présenter les séries limitées orchestrées avec des maisons prestigieuses, comme Valentino donc, ou Rick Owens. La marque avait déjà ouvert en début d’année un “bureau mondial”/incubateur à cette même adresse, épicentre de la mode. Le showroom en est le prolongement.

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S’inscrivant dans la tendance des boutiques appartements (je vous en parlais ici), ce showroom intemporel de 170 m2 a été pensé par l’architecte-designer Nick Vinson, en écho à l’apparente simplicité des modèles et la pérennité de la marque : elle a été fondée en Allemagne par le le cordonnier Johann Adam Birkenstock en 1774 (d’où le nom du showroom) et est détenue par la même famille depuis 6 générations.

Dans un cadre haussmanien avec son parquet chevrons et ses élégantes moulures, agrandi et illuminé par des miroirs, de nombreuses icônes du design aux couleurs naturelles habitent l’espace :

  • les tables par Philipp Mainzer

  • l’étagère Lungangolo d’Achille Castiglioni

  • les chaises medea de Mario Bellini et Vittorio Nobili

  • les fauteuils tressés ‘Chandigarh Project’ de Pierre Jeanneret

  • les chaises Roly-Poly de la designer britannique Faye Toogood

  • etc

Elles sont complétées par des oeuvres épurées, évoquant subtilement les matières et formes des chaussures,

  • tableaux textiles de la brodeuse londonienne Geraldine Larkin

  • céramiques des années 1940-50 de Margit Linck

  • vases en cuir bouilli de Simon Hasan

Les sandales sont simplement posées sur le mobilier, faisant partie intégrante du décor, comme une nature morte sur mesure.

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Alors que pensez-vous de ce showroom ? Personnellement, j’emménage volontiers…

et le débat du jour : plutôt pour ou contre les Birkenstock ?

 

credit photo : showroom > DePasquale + Maffini / autres > instagram @birkenstock1774